la nuit maintenant..
point chaud..la nuit où il faut ne pas penser à sa solitude. faut rester loin dans sa tête, prendre l’île. savoir qu’on peut sauter, qu’on a des pattes sur ressorts, que l’on sait se faire petite et puis très grande, très haute et que c’est comme ça qu’on va passer le mur , les montagnes de baisers que les humains vont empiler devant nous et qui mettront entre hier et demain un instant barbelé...
cette nuit qui se veut fardée de belles farines, des gueules propres contre les mineurs de la banalité
j’ai mis ma robe de princesse des tacons et des escarpins cendrés.
à minuit je rentre dans ma beauté ordinaire. je troque la tunique de misère, la citrouille du vieux nouveau..je remettrai les parures de princesse anna, un best seller des contes défaits.