Marin d’intérieur, débute avec moi un dialogue lagunaire. Limons, lœss au fil des flux mêle-langues. J’habite un continent factice, chaque montagne fut mer de l’intranquillité, alors je me souviens...
J’ai trempé mes pouces dans des archipels de sable, tenu ainsi l’éternité comme un vieux coquillage à l’oreille. Tu sais que Dieu souffle toujours l’identique psaume de l’eau ? Navigue marin, fais –moi des boussoles avec tes cravates et tes chemises de naufragé, abdomens rugissants.
Quand on rêve d’amour, il faut ses quotas de mers rouges et d’imputrescible sinon ça désespère de l’encre et des poinçons égyptiens.

Oui dans ma flaque horlogère, l’amour Breitling fait bien dix fois le tour de la Terre sur un peu de vent, tout est question d’hélium et de poumons de sauvetage.
de quoi tourner nos têtes