nouvelle récolte de pluie, ce matin.
hier apparait comme une île bleutée entre deus grosses éponges grises. la route me pousse vers Castelnaudary. ville sinistrée qui m’apparaît comme la cité de mes songes, défaite sociale où ne traînent que des chats et des ombres. même le canal du Midi a un air de pendu " Brelé".
installation dans un restaurant du coin. la découverte du cassoulet fait partie des priorités du voyage,
arrive la cassolette, gratinée d’huiles et de graisses fondues. goût savoureux consistance obscènes de petites suacisses molles et d’un jarret mince qui perd ses jupes. je suçotte. pour faire bonne figure tandis que je me rends compte du génie de cette cuisine- si oh !si -..cela avait été concocté par Pierre Perret lui-même.
Le Bourgueil est délicieux.

Carcassonne ensuite. ville inabordable - je m’y attendais- foule de gens à la presse. ambiance oppressée ou comment gâcher la merveille avec des suppléments toutous (j’en suis hélas..) l’overdose est vite atteinte.
le pays défile. villages à la découverte, merveilleuses couleurs au soleil couchant.
passage à Montolieu, ville de la mort du livre et visite de l’expo Jean Guéhenno. -je songe à Bonnery- l’homme qui détient les clefs de ce pays...
une autre atmosphère..et puis la pluie..