encore...
vendredi 25 avril 2014, par
d’une journée empreinte de mâchoires. gisement de mots qui viennent et me quittent aussitôt. verbes en foin
je serre le coton sur la plaie, un jus rouge me répond
défi pour l’arnica, la douleur se tient à carreau. je constate le petit trou : ici dormait une sagesse noire, à la fin de la langue impassible et creuse, dans le repli de la joue,
prises de tenailles deux mouvements pour rompre le silence. je pousse un petit cri, assoupissement de vocabulaire. me taire en mordant au coton.
et puis penser vaquer et passer à d’autres dires