mercredi 21 mai 2014, par
avec mon point de côté, petite cloque triste je suppose toujours au même endroit
je n’y vois rien
le message pour les abeilles et les papillons est sous enveloppe
j’attends la levée postale de l’aube
je suis prête ça vient
le voilà qui passe sous les seuils
et fout du lierre partout
je ne vois toujours rien je suis aveugle
c’est le silex des lampes électriques par temps instable
combien sommes-nous à ouvrir aujourd’hui l’œil sur des équilibres de pierres
des écrits alluvionnaires que l’on se passe de berge en berge ?
je tête mon point sur le côté
le ciel est si épais que je nage dans le plancton des dieux
mes phares percent la fosse marine de leurs courts cylindres
il y a des choses que l’on sent au travers des pull-overs
des pousses avec des couleurs dans l’étoffe
j’aurais pu sans réfléchir chercher la lune
écailles ou ailes, il n’y a rien qui vaille ces élégances et ces possibles
nous ne faisons qu’inventer nos scaphandres et nos fusées
jaloux
à nous mettre sur le côté