poème
vendredi 4 juillet 2014, par
tout semblait bon à savourer notre exploit de gangrène
tu avais des raisons d’être de passage
déserteur de rouges carnavals en camisole de cérémonie
de faire la planche sur le destin
désormais je suis la pingre rainure des rendez-vous défaits
jusqu’à une épiphanie de lune
obligée à de plus longs deuils que des ongles rongés
j’intercepte les issues bienheureuses
cette érosion à l’éolienne des mondes solitaires
je n’ai pas tes ailes pour tirer un coup en l’air
ce sont les jours sans minerve
avec des lisières décoiffées et des nervures de satin sous le menton
signes plastiques 2 http://www.gabriellalonde.blogspot.ca
Messages
1. Galette des bois, 17 avril 2017, 16:10, par René Chabrière
C’est sans doute la fête,
car chaque soir
surgit dans le noir
de la lune, la galette
On la distingue à travers les bois
qui s’envole comme un phylactère
au dessus de la terre
toute à sa joie
de monde solitaire
satellite dégarni
nouvelle épiphanie :
Reine des déserts
observatrice nyctalope
de nos mystères,
divine commère
à l’oeil de cyclope .
}
–
RC