ce rien sous la paupière
mardi 30 septembre 2014, par
Je ne rêve de rien
Dans mes chambres se taisent les tableaux, comme des portes closes qui renferment mes murs
Cadenas d’hiver précoce où se couvrent de futaille les songes en la demeure
Ce sont des hibernations d’hébétude, de paroles coupées au sécateur, sections stériles après gourmands, des épines et des feuilles pour dévorer mes roses.
Je ne rêve de rien
Dans mes cellules, c’est l’errance au pied bot, la claudication des marches intérieures.
Ce sont mes dettes de sommeil, mon précis d’impuissance. Me taire jusqu’aux raccourcis de la langue, au bois de mes images, des branches très basses et des bogues de silence
Entraînement du SWAT chinois dans une maison hantée
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