il y a ces amicales du petit poète, le rendez-vous du narguilé sublime. on ventile de larges inspirations couvrant de parfums les plafonds trop bas de nos délires. on ausculte l’occulte en poussant ses pions sur l’échiquier des cagnottes. demain on se gaulera un voyage sous l’arbre à palabres, une expansion lyrique, des ramifications dans les loess de la grande Momie. on triangule sous le désert en tirant des plans vers Râ la Lumière. on se sent "illuminés" des catacombes où on roupille en fait, à bail que veux-tu, dans la position du squelette, empaillés ridicules. on serait percés au front, tapés dans l’œil du cyclope, des génies du feu de Dieu. on se sert encore un verre, on y croit, à l’ombre des lauriers de nos puissants destins. on le boit. on rit ivresse du tas. et tout s’écroule sur la table, entre des épigrammes de gazinière et des zincs vides. le rêve a froid. et puis ce sera l’aube