heures
mardi 16 décembre 2014, par
la nuit dort encore dans son arbre
c’est l’instinct obscur de faire un nid
là vient mon oiseau
je passe mes bras de bois en bois, panier aux anses d’amour
dedans ces pierres que je couve indistinctes précieuses et mortes
mère sans enfant
toutes les chimères de ma tête tissent
je prépare l’étoupe grise de l’hiver où je dois dormir
à la longe de l’aube encore un faucon
jusqu’à ce que dans ce froid sans éclat il faille disparaitre
l’étoupe grise où je dois dormir
la nuit dans son arbre encore
Messages
1. heures, 16 décembre 2014, 06:54, par brigetoun
moi j’aimerais simplement rester pelotonnée avec elle dans l’arbre
1. heures, 16 décembre 2014, 06:59, par Anna Jouy
j’ai un rapport mélangé de peurs et de paix avec la nuit...
2. heures, 16 décembre 2014, 07:02, par aunryz
« dans ce froid sans éclat il faille disparaître »
un froid à venir
qui gèle le présent
...
alors dormir.
1. heures, 16 décembre 2014, 07:04, par Anna Jouy
recroquevillée, ne pas lutter contre l’effritement de son vol
3. heures, 16 décembre 2014, 10:14
"l’étoupe grise où je dois dormir" : flamme ensuite des rêves.
1. heures, 16 décembre 2014, 12:28, par Anna Jouy
feu de branches