Journal poétique / www.jouyanna.ch

n’être que personne

dimanche 18 janvier 2015, par Anna Jouy

Quelques filandres d’air arrachées au mirage
Le ciel est propre, mon amour
Je n’ai plus que mes ailes pour faire du kérosène
des traces qui ouvrent des bras si larges qu’ils s’éventent.
Partage-t-on jamais le ciel de son nuage ?
Et quelques herbes encore, derrière la frange des balayeuses
Le sol est propre, mon amour,
Plus que mes propres pas
Partage-t-on jamais la route de son voyage ?
Le crâne est propre aussi, purgé anéanti s.
Propre.
Alors faire allégeance toujours à des vœux de boîte et d’os ou finir dispersée, si béante que n’être d’aucune image.

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