je n’irai guère plus vite, cuisses mandarines, mais dans l’intervalle de pelure des heures, cette blancheur un brin amer de l’hiver
des tisanes de gingembre pour activer la saison de cœur et d’anémones. le temps est court, tu le sais bien.
dans la serre de la chambre poussent les premières renoncules, j’écris des signes en couleurs, le désir des lumières.
et comment chaque soir balaie la nuit, renflant les bas côtés de mon sommeil.on dirait des accotements de mystères. l’horizon est un ourlet épais désormais de mes attentes : je dormirai moins ou alors au repli des couvertures de nuages.
février qui vient et dont chaque semaine recouvrirait les météos saisonnières, dit-on. je lis l’hiver hebdomadaire. 20 centimètres de poudreuse, une ligne de stupéfaction !