poème
lundi 23 février 2015, par
Douleur disais-je
J’espère comme se soulève la respiration
Voici que s’est ouvert le magasin des génocides et ses foulées de monstres
Harpon intemporel de l’innommable luisance des nébuleuses de haine
Le mésentère lépreux des chieries verbeuses annonce des levains noirs
Enseigne lumineuse claquant son fouet dans la nuit de nos reins
Que va-t-il advenir du mien exclu
J’espère comme se soulève la respiration
Voici des opposants armés d’hirondelles, de passerelles et de génie
Des colosses rouges dénazifiant le globe d’infusions et de meule
Se lèvera-t-on, élection d’une aube niellée de cris
Se lèvera-t-on, issue verticale dans ce monde couché ?
Mais debout suffira-t-il pour réduire nos fractures immobiles ?
J’espère comme se soulève la respiration
Glaise, terre grasse des urnes et des malaxes
Etre assez fin pour prendre l’interstice, il ne faut pas toucher, cohabiter sans possession.
Je regarde dans mon jardin, ces existences dont il faut à tout prix assurer la prospérité, ô sœurs mes fleurs, ô sœur nature.
reprise
Messages
1. poème, 24 février 2015, 05:54, par brigetoun
il faut cultiver notre jardin (à l’écart du monde) dit Voltaire
moi je dis - si on est capable