calmos
vendredi 7 août 2015, par
Quelques heures, les prendre. Sous le bras, sous la main. Les déplier éventail de lumière, ouvrir les fenêtres. Nettoyer. Je ne sais plus si je dépoussière le ciel ou la transparence de ma cornée. Faire du propre, décrasser les restes de fracasserie, que faire d’autre ? Le cœur sort de tous les bitumes, touffe de gazon pour ma part. Cela fait un mois que je ne me suis disputée avec personne.. . Je viens chercher la paye, cumul de silences et points sur le côté. Et le calme plat de mon jardin n’ébouriffe pas tant ces longs jours, mystères prospères où je nettoie en agitant mon mouchoir et le temps...