journal de l’aube 468
mercredi 30 septembre 2015, par
Syllaber, parce que c’est le début du livre, une clef dans la bouche qui essaie, qui dégoupille le secret
Syllaber parce que ça cherche la ligne à retordre
Syllabes du seuil, mouvement de portes qui baillent l’ennui
Syllabes du battement des porches, l’engouffrement des baisers
Déplanter les mots qu’on a cultivés
Fabriquer désormais son désert, ne se dire qu’au moins, au ras du sable : quelqu’un songera à l’arbre que l’on fut.
S’exercer à dire le mort pour que les larmes arrivent
S’exercer à sentir le ruissellement
Pour être sec au jour et dans le jardin ce ne soit pas des eaux que l’on mette à brûler, mais le vif des parfums d’épitaphe.
Parfum en scène – Rituel parfumé en Arabie Saoudite : l’usage du Oud
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Messages
1. journal de l’aube 468, 30 septembre 2015, 06:57, par Dominique Hasselmann
l’oud comme le labyrinthe sonore d’une oasis
2. journal de l’aube 468, 30 septembre 2015, 20:54, par Pascal Meiplat
Dans le déséquilibre du poème quelque chose germe qui crée le monde, un autre réel possible ; d’être est déjà, même tout petit, une vraie grâce qui peut suffire, comme celle du bien que l’on fait aux autres avec des mots . Tes mots ne sont pas de la parole fossile Anna ! J’aime aube / matin / midi / soir / nuit.
Bonjour à toi
1. journal de l’aube 468, 1er octobre 2015, 05:42, par Anna Jouy
oui les mots sont cette monnaie d’échanges ou d’e-change. salut !! ;-)