Journal poétique / www.jouyanna.ch

avant l’heure

samedi 31 octobre 2015, par Anna Jouy

Petit matin dans la ville épave.
La rue comme une fermeture Éclair qui bâille
Encore une porte close, quelque commerce au pavillon noir.

Derrière chaque paupière l’œil réfléchit à son ciel.

On lèvera le rideau de fer plus tard ; on entendra son hoquet comme un sabot qui renâcle.
Et j’ai peur soudain d’entrer dans la boutique qui hache le silence...

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