Par chance, mon cul a cessé d’être le centre de...
vendredi 28 février 2020, par
Par chance, mon cul a cessé d’être le centre de gravitation du poème
Ni mon ventre
Ni mon corps ramassé
Je l’ai distille, regardé traverser les alambics, vapeurs de femme déserte.
Il avait enfin cette légèreté des mots sans rut, bois et brame, un panier de joncs tressé lâche
Pour cueillir la peau diaphane des ciels et des spiritueux
Finis les étreintes cagoulées, le lacet des chiens à la tire des émois
Finies les violences qui réveillent la batterie morte du cœur dit d’une brève étincelle
Désormais j’ai l’eau de vie en tête
Loin des cuisses
Des jeux de viande commune
J’ai une saison grasse et pluvieuse
L’herbe sur moi transperce mon charnier et ma tombe
Messages
1. Par chance, mon cul a cessé d’être le centre de..., 28 février 2020, 12:27, par aunryz
Un passage du côté de l’ange ?
1. Par chance, mon cul a cessé d’être le centre de..., 1er mars 2020, 08:48, par Anna Jouy
comme pour nombre de textes en prose, je me pose la question de ce qui est vrai et de ce qui est en fait un sujet à la mode qu’on exploite pour sortir du lot. le cul
2. Par chance, mon cul a cessé d’être le centre de..., 1er mars 2020, 08:50, par Anna Jouy
si au moins la chair, sublime....mais bon