grande chaleur. élèves sur le départ. les regarder, ultime fois. elles vont passer cette porte et ce sera la place nette vide.

les adieux ressemblent à des drames. les larmes, les gestes bizarres qui cherchent des appuis, une table, une chaise, une autre main amicale, même la sienne, sa taille que l’on se prend parmi...
on se quitte. on essaie de croire que c’est normal, que c’est juste... rien ne nous convainc vraiment.on se rappelle vaguement à quel point parfois on s’est détesté à quel point parfois on était fiers de soi, des autres, de l’union que nous faisions contre une forme d’adversité.
ces filles de la tendresse s’en vont. elles ont déjà franchi le portail, en grande tenue de gala, comme des starlettes américaines.
le vrai feuilleton va commencer..zou..je pars vivre.