violon
violons
mercredi 2 octobre 2013, par
personne. cela
une musique seulement pour aiguiser la faim, une musique pour répondre. un violon.
prendre le crin à pleine mains, empoignade à cru et me laisser emporter.
je ne connais rien du cheval c’est trop haut c’est trop pur un cheval mais l’archet- lui- qui n’a aucune steppe tzigane de retard.. .
alors je crois un peu à mon état sauvage, j’adhère à la plaine, éternelle parce que c’est le nulle part, le non stop le sans arrêt et que quitte à monter je préfère que l’horizon soit d’accord.
avec ce vent en plus et l’interminable, qui à chaque lever de garrot se suspend à ma flèche.