novembre
mercredi 6 novembre 2013, par
pour un peu, un instant, une fraction
ces mots dits, tu es sur la barre des opérations
le temps partagé, sécables infinies
on va comme ça dans l’éternel avec des sensations de plus en plus minuscules
plus j’avance et plus mes parts deviennent des moitiés
ton amour est une faille de nous deux
un zéro d’histoires qui rendaient tout possible
l’étoilement des mathématiques du sentiment.
je ne cherche plus à comprendre : ce sont des problèmes où je me frotte à l’exponentielle et au chagrin .
pour un peu je bascule dans les probabilités blanches
le ciel n’est pas mûr
laisser encore monter ces fruits de feuilles, miellées rousses de novembre
c’est le mois où je te dénombre partout
avec l’épouvante des pertes sans profit
te perdre sans que personne ni rien ne vienne jamais me le crypter
alors dans mes reins
ce solde d’ombre
Messages
1. novembre, 7 novembre 2013, 05:46, par Jérôme
Gaby, que j’écoutais hier sur la route du travail, parfait avec ce vent barge qui nous rend mouche d’automne obtuse, seul le vide pour appui, et la pierre humide pour oreiller
1. novembre, 7 novembre 2013, 14:38, par Anna Jouy
fort belle réponse...merci