m’affranchir du banal singulier. mon réel, ma réalité. ces préoccupations qui pénètrent le dire, expressions d’un égotisme suffisant.

si difficile dans l’écriture mais ne me dire qu’en frère.

libérer l’esprit, afficher une mémoire sans géographies montueuses, une sorte de plaine avec une route dedans. et dedans la route des lignes, blanches discontinues jusqu’à l’ailleurs

mon livre peine à prendre un corps linéaire. il ne peut que durement glisser comme cela du début à la fin, avec ses chapitres, tournés page après page.

il sait devoir emprunter désormais à la poésie son aspect cinémascopique, ses images qu’un découpage astucieux rendra "histoire".
faire confiance à ce qui veut sortir, s’y fier bien entendu en écoutant à la fois sa part de vérité et cet appel fictionnel de l’imaginaire.