intense.
mes recherches dans les sombres, les profondeurs voluptueuses des choses qu’on veut à force -avec force- percer. mais ce sont des parois poreuses des pierres ponces flottantes et le vilbrequin tourne si vite à vide.
intense,
simplement dans l’écarquilement des pupilles, cet effort que l’on fait pour ouvrir et dé-ciller. comme un déport de sa quête dans les moyens que l’on se donne pour la mener.
intense ai-je dit et voulu.
et je reconnais que ce sont dans les traces, les façons organisées et solidaires de raconter mes amours qu’elles en gagnent leur prix de souffrance et d’extase. j’ai peur que ce ne furent en réalité que des amours sans chagrin, des dépôts de vie et de sperme , des petits caillots blancs sur une route on ne peut plus tranquille. ai-je commis une histoire d’amour ou tout n’a-t-il qu’une invention ?. l’existence est devenue si plate si morne, que j’en viens à douter qu’un jour je sus aimer quiconque.
et en faire des stèles d’intense désormais comme pour me faire pardonner, une vie devait être meilleure et plus épaisse.