retards en grappe ce samedi...déport des actions et des faires.
par chance c’est un de ces jours où le ciel ne change jamais de place. point fixe gris. on n’avance pas on ne recule pas non plus. depuis mon lever, le temps a son marbre qui sculpte la même boue. la tchaffe immobile d’un bras à l’autre, aussi ouverts sont-ils.

temps de métamorphoses si lentes qu’on va sortir comme crachés noyaux interdits sur le bord de la nuit. sentiment ambigu, heureuse et en même temps, flouée que le manège se soit mis en route et d’avoir choisi le centre, qui bouge sans me tourner la tête.

j’allume des bougies. je me repère dans la rose des flammes aux quatre coins de la maison. l’aube qui disparait à l’Ouest ; au grand Nord, les mitainiers en fleurs. déroute des conventions avec moi-même, les repères bradés et comme une pointe coupable...écrire quand..écrire sur quelle valse et tant d’hésitations.

des escales, du cabotage intense. les rivages de la journée sont découpés, calanques et mortiers. jardins de plâtres en bord de mer