D’instinct...c’est le mot qui me vient. L’intelligence et ses œuvres d’instinct. Encore plus que de déduits en déduits, il pose son désir en gabarit et y verse le tout-venant jusqu’à cette architecture qui s’accomplit.
Par devers moi, à chaque fois, les structures tremblent et se remettent en formes nouvelles s’adaptant à cet instinct plus fort que tout. Je le désigne comme l’ancre jetée dans l’invisible. Je me ripe à la corde tendue. On transperce, elle et moi, des parois où fissionnent des amours quantiques, des savoirs, le monde en construction que je suis. Comme une amibe qui se structure et multiplie sans aucun choix, ou comme une galaxie qui ne cesse d’aller vers son état fluide parfait. Je laisse l’instinct à ma propre affaire. Il a quelque chose qui me dépasse, quelque chose de l’ange, de la guidance, où se fier à une voix semble être l’unique recours. L’écouter cependant, c’est toute une autre histoire. Je suis encombrée de mille voix… stade de mondial explosif.
Et celle de l’instinct n’est pas celle du sang, n’a rien d’inné, rien de facile. Depuis l’enfance, elle a dévié, contrariée gauchère de mon être. Tuteurs d’acier contre lierres et lianes, la souplesse de la cordée de survie