quel que soit son réel état d’insalubrité ma maison n’a pas les normes requises pour

mériter une entreprise de réfection. je suis du plus simple appareil, le rouage naturel

de la pierre sur l’eau, ce que je mets au courant, moulin de vent et de rivière.
je rejoins le niveau trois quatre ou cinq des voix qui heurtent la toile de fond des jeux
d’ordinateurs. pelote de fil défaite d’un tissage abstrait. on mitraille dans le figuré, je
n’en ai pas moins de mal pour autant. étrange étrangeté virtuelle.

je n’entends plus de cliquetis dans la serrure de la lune, le ciel reste fermé. personne
ne passe par le jardin et je n’étiquette plus les boues de pas pour me dire un voyage.
le temps use aussi les envers, l’estompe d’algues d’une mer en jachère. le monde est-il passé sur l’autre bord ? d’une autre mort ? suis-je dans le versant pauvre des paupières ?

suis-je des villégiatures de brumes, dans les bas-fonds de l’eau ? un pays assurément où se cherchent les mains. je tâtonne.
on chasse d’autres hiboux entre les couches - c’est l’instinct de l’homme que de
chasser- de marcher lames droit devant, de découdre les doublures et les ouates et de s’en prendre aux lunaisons.