poétique
samedi 12 avril 2014, par
voler ne sert à rien
mais le vol
mon tour ne sert à rien
mais l’ellipse
brûler ne sert à rien
et puis cet amour
feu sur de l’eau vive
prépare la voile
tends-la d’un océan à l’autre
cloue-la de piqûres de punaises du dard des hommes fous
prépare-la d’enduit de la poix du blanc de neige
ne lâche plus ce radeau
sa ligne de flottaison
dessus ta charge ta décharge
le sang le vin l’inutile des soupirs et ce pesant de corps
contraint à toujours couler toujours tomber
fais le voyage