départ plein soleil Carré nîmois. Pleine la main aussi
soleil chaleur pour le retour. espérer une décompression. attendre que lâche la corde, remontée d’élastique lors du saut ... pédales au plancher.

aire de repos les transits permanents, l’attente d’un poème qui remonterait lui aussi. stases de mots dans un gésier aux cailloux brûlants. mastication de pensées, réduction en continu de la boule dans la gorge..

écouter le son des automobiles, aciers qui fendent sans arrêt le respirable. le bruit de la circulation, le flot vivant entôlé- la vie passe ultra rapide.

le soleil tape sur les épaules et achève de poser des hâles et des rouges sur mon poids d’hiver. découvrir ou croire. est-ce un mouvement, ce qu’il faut de générosité pour se risquer ?

aire de repos de dépôt. ici le voyage s’achève, sur un banc peint de laque brune, parmi des voyageurs aux vessies pleines, parmi des enfants hurleurs et des restes de pique-nique. il fait chaud, mes bras se pixellisent d’un semis de soleil. je retiens ma soif. pisser à la turque et prendre son bain de pieds...est-ce bien raisonnable ? un hammam à l’urine ou l’impossible vidange.
un bonheur sans mélange ? difficile..!!