poème
lundi 28 avril 2014, par
poème as-tu dit
je prononce
je dénonce
les trottoirs les bords lourds de frontière
c- git un caniveau et ci grandissent des échassiers
ponts désarticulés aux bris de ma génuflexion
s’achèvent les nefs et les élans de peu de flamme
voici le fruit de l’âge et le sursis
je porte en ostensoir un plomb cardiaque le mausolée des greffes amoureuses
on dérase mon temps à l’éponge, évangile de l’éveil
as-tu raison ou tort
amour à l’abattant des mots,
voici l’infrangible débarras des aubes et de la peur
mon regard et tes cils
je renonce aussi