journal de l’aube 217
samedi 26 juillet 2014, par
Parler de l’encombrement du tas que l’on déplace, déporte, emporte et module.
Que l’on ne cesse de tripoter comme une boue labile, l’essence noyée dedans, aiguille dans le foin mort.
Soi, là, peut-être, juste un bouton, une nacre qui noue la vie à un doigt du fluide ; mais cet écueil…
Ce vaste recouvrement pour résorber un grain métèque perdu dans ses muqueuses, encombrement profusion, la foison têtue des crachats, l’enduit blanc qu’on sécrète sans cesse pour arrondir la poussière d’un seul jour, d’un mot étranger.
Greffes ou réparation, le cal de cicatrice est de plus en plus rond, en faire une perle sauvage est une contrainte permanente. Une vie de mollusque dans sa coquille.
Messages
1. journal de l’aube 217, 26 juillet 2014, 12:05, par aunryz
coquille - muqueuse - perle - ...
une alternance étrange et pourtant
J’ai relu plusieurs fois ce texte (poème)
chaque fois
l’éclat de la perle était plus présent
et intimement lié à ce qui
en la refusant
la (se)cré(t)ait
1. journal de l’aube 217, 26 juillet 2014, 12:23, par Anna Jouy
frottement de nos contradictions...l’étincelle