ailleurs encore il vit
dimanche 14 septembre 2014, par
Vivre ces configurations disséminées, ces feux de Bengale.
Jeter au ciel le sable et voir tomber des statues
Décentrements instables, tout me fuit, me répand
Semences troubles qui ne veulent rien dire.
Et puis s’éloigner, recul de fusil, l’épaule douloureuse
Et voir que c’est un menu de syllabes, un ânonnement de cantique
Et qu’entre vos continents bégayés s’écrit l’histoire.
Ne l’avez –vous pas aimé cet Indien, ce totem qui fume
Ne l’avez-vous pas côtoyé à distance de lune et d’étoiles
N’était-il pas votre unique ciel de vie
Votre microcosme s’éteint. Cibles noires partout.
L’œil balaie les territoires du Nord
Une perdition sang à sang des frères de la peau
Vous êtes seul maître du remords.