S’il faut nager que ce ne soit pas dans le droit fil, je ne fais pas la planche.

Je ne déroule pas mon détritus de ta plonge à la mer. Je ne cours pas l’âme ballante d’une source à la fin.

Je prends l’eau de front. Mon caillou et le remous. Non, je ne remonte pas non plus, bien sûr, ce serait tendre vers des flaques sans importance. Ma vie a fait son sang, ça suffit. Naître est une mince affaire.
Mais tenir tête à la coulée, à la masse qui se couche dans les deltas informes, la platitude sans nerf.
Résister au détour, faire avancer la chute, fendre la prochaine cascade. Fracasser le fluide charroi des incontinences du temps.
Une pierre aux racines du lit, c’est d’amour que je parle