journal de l’aube 283
lundi 3 novembre 2014, par
Maintenant éteindre la nuit. Interrompre l’obscur. Un doigt et le rêve s’enfuit, le vol éduqué des soleils électriques.
Détrousser l’allongement et border mes pas dans l’ordinaire. Je passe par les épaules dans le jour qui rampe, le col étroit des heures sans voyage.
J’enfile la parade, l’éclatement des mots qui crachotent l’existence. Il faut vêtir ainsi mon linceul de bois. Je me lève. Quelque part dans le lit, git la peau de ma dernière histoire. Une défroque vide et voilà mon absence qui enfle. La baudruche au sourire quatre épingles. J’existe bien sûr mais un regard sur l’ombre.
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