journal de l’aube 299
mercredi 26 novembre 2014, par
confier ma tête à cette guillotine douce qu’est le couperet de l’aube. La tête ensuite roule vers l’ailleurs et poursuivent séparés les membres de la corporation- décorporation ?- des agités.
se mettre au service d’autres besoins, d’autres nécessités, voir qu’en soi il y a tant de parcelles, une volée d’étincelles de poussière ou de gouttes, que des lames de roue soulèvent, projettent et dispersent. Le bateau avance, le temps du fleuve creusé et puis refermé sans cesse et mon attache vivante au moyeu. Je tourne sur moi-même, ironie de l’ego.
Le jour il faut tâcher , verbe d’action. applications urgentes. tout est urgences et pressentiments de chute imminente , faux sans doute mais je n’ai encore rien fait et il est 5 heures.
Je donne la becquée à mon blog, pauvre nid percé d’oisillons piaillant de faim. Image de ces becs ouverts et de l’épingle sanglante de leurs yeux. Ils ne doivent être que ça, que ventre effroyable
Ecureuil Land » oisillons
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