aucun texto
mardi 19 mai 2015, par
parfois la parole est noire
on la voit dans sa plus simple obscurité
nue et parfaite
elle a su mêler son mensonge insondable
à l’énigme de la nuit
étreintes de corneilles
on peut écarter chaque transparence, celle qui permet soudain d’aborder une étoile, quand le bleu se dissout
derrière le voile, un autre deuil à son cou
et devant soi, un café très fort où vous savez que paissent les phrasés de vos rêves
il faut brasser
et la voix dissoute reste à vos lèvres
bouche à l’orbe du sommeil