journal de l’aube 428
jeudi 11 juin 2015, par
Peu de courant ce matin, l’air est une barque gitant sur du sable.
Je déguste l’impassible, l’ignorant du vent, ce délateur d’ailleurs…
Pas de coup de peignette dans les poux de mon rêve. J’ai le cheveu en fil à plomb, rectitude du verdict. Me tenir droite, à peine fléchir les genoux en morçant l’atmosphère. Y faire un trou ce matin, comme dans un flan de lumière .
Gymnastique utile, la corde d’amour est sensible au moindre premier chant. Un saut deux sauts trois seaux… Ce claquement de terre, manivelle remontant mon trésor de nuit. Le puits, les ciseaux et moi dedans...
Messages
1. journal de l’aube 428, 11 juin 2015, 07:52
puits et ciseaux, poing et papier, murmures d’enfants et rouler ciel ouvert...