babillage
mercredi 1er juillet 2015, par
je m’habille de la peau des choses. rentrer dedans les limbes, le paradis dispersé des vies à refaire, fond de chemise, au frac. je revêts le simple appareil, mon costume de babioles.
entre mon âme et toi, un plastique sur le toc.
ne plus y penser et poursuivre le temps
mon œil mesure l’espace. formes et difformes, cornes sur blessures, cals de patience, les heures étourdies sous le monticule.
je jette du pain dans la piscine, des couleurs, des mots pour faire ventre aux poissons et aux signes.
parfois comme un œil ouvert depuis le fond, une onde écarquille mes visions, muettes déclarations d’amour de la bouche d’un gouffre.
Messages
1. babillage, 1er juillet 2015, 22:08, par zakane
il y a encore
l’abîme de l’abîme
s’étiolent les étoiles
dans tous les cieux d’azur
elles ne prennent leurs veines
que dans le bleu du puits
2. babillage, 1er juillet 2015, 23:41, par dassine
Le charme opère, toujours.
Dassine