journal de l’aube 466
lundi 28 septembre 2015, par
J’ai mis ma lune à ronger
La nuit de ses dents mûres a fait le mal cherché
Je dans le ciel nu et ce trou noir qu’est devenu mon front qui fuit.
Il est en train de fondre, une flaque de houille au cœur du rêve.
Le drap d’un vent solaire nappe la table des étoiles,
le gobelet maigre d’une lanterne, pour quelques chiens qui hurlent.
Une auréole, un cercle, la tâche de mon verre à la fin du banquet.
Chaque morsure à recracher. L’œil poinçon ira coudre les aubes d’un fil rouge, réunir les deux bouts de la lumière.
Tantôt elle reviendra dans une aire du sang.
Je, dans le ciel nu, et ce vin qui rend fou l’ivresse d’une éclipse
Super Lune de sang : la Pleine Lune du 28 septembre 2015 avec ...
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