Journal poétique / www.jouyanna.ch

poème

vendredi 30 août 2013, par Anna Jouy

il est court le chemin de là jusqu’à la fin du territoire, portée de pelouses et de déserts, nichée de mers. on appelle ça le bout du monde.
portée de fusil oui ! à bout portant, ô mon amour quantique.

il est court, il cogne tout de suite à la porte, il cogne de temps à tempe, entre ma vue et mon fil de pouls. j’y pose à peine des fluxions de lessive que déjà tu ramènes nos provinces à sécher, bien amidonnées, prêtes à plier et ranger dans l’herbier.
je regarde tu dis tu fais j’écris.
ce qui passe.

c’est l’histoire de la poudre, un courant d’explosion. court à ne pas s’arrêter, à ne pas sentir ce qui se joue. le courant qui passe.

alors c’est déjà l’instant, plus loin, entre départ et retour, vibrations oscillantes.
où ?
je te cherche quand même sais-tu....
et dos à dos dans le rempotoir de ces boutures, on étiquette le mot et nos dialogues.

je t’écris parce que tous les jours tu es là. enfin ! ce n’est plus du temps c’est toi.
et notre patrouille métronome frappe la palissade, matrice insoucieuse du bruit de ce poème

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