pour Francis Royo
lundi 28 mars 2016, par
journal de l’aube 528
lundi 14 mars 2016, par Anna Jouy
Dans la main, sous la manche, ce vent
L’ouvrir, lui ouvrir
Qu’il tourne la page
Qu’il tourne le ciel d’ardoise et solde les nuits
Le souffle disperse les arbres et la forêt.
Il effare les amas
Qu’il entre ensuite ici, égare la racaille des mots
Qu’il évente les énigmes
Engouffre les corridors des perles
Qu’il récure de transparence le damier de ma médaille peau mi- ange mi- mort
Qu’il me chavire et me dépare à mon tour
Il lave les murailles, les charbons des épis de ma tête
Décape l’instable
Ne reste encore qu’un livre blanc de vieux cheveux tissé et de peau
Où ce rien qui s’écrit prend le parti de l’illisible secret .
Dans la main, ligne par ligne, la violence des jours tisonne l’orage et le soufflet
Messages
1. pour Francis Royo, 28 mars 2016, 23:29, par aunryz
(beau)
Elle est là
" la violence des jours"
aussi dans cette perte
cette montée des cordes
et ce presque silence
qui se tait
2. pour Francis Royo, 29 mars 2016, 06:03, par Dominique Hasselmann
Il y avait aussi un mont Analogos.