reprendre. repasser par chaque instant. ne pas cesser de me poser la question. est-ce que c’est le maintenant qui habille tant le passé qui le rend si stratifié, si épais..?. est-ce que je ne vis pas tout mieux, la "deuxième " fois, cette fois où je reviens en l’écrivant, là sur le lieu de l’action et qu’enfin, enfin, j’ai le sentiment de le vivre pour de "vrai" avec cette qualité d’attention, de perception que jamais je n’ai sur le moment. jamais.
je vis comme quelqu’un que le jour insulte ou interpelle et qui ne trouve de répartie que le soir seule chez elle.."c’est cela que j’aurais du être, vivre ou faire".
repasser alors par les moments cruciaux. les travailler ou les fouiller, les comprendre dans la dissection du souvenir...
une vie ensuite qui revient et prend tout son sens...?

...

je dois tendre à devenir de plus en plus laide, hors de toute séduction. écrire ne supporte pas.