textes de passage ... vibrations
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Mais n’est-ce pas tu ne cesses de peigner la...
28 mai 2017
Mais n’est-ce pas tu ne cesses de peigner la mer puisqu’il est sage de faire des tâches éternelles Ne pas craindre que l’ivoire ouvre à jamais les plaies et le sel Le sol de ta vie est des buveurs de sable D’où que tu remontes, ta corde s’enfonce dans le vague Et tu peignes sans fin les boucles de ta naissance Je marque mon chemin d’une autre neige, je trace dans l’eau des très hautes altitudes Une ligne sans écume Le même vent nous efface (...) -
il y a des jours où je marche au plafond. mes...
27 mai 2017
il y a des jours où je marche au plafond. mes racines joyeusement égrènent le ciel. ma tête lourde alors de sens rougit comme un fruit mûr. il coule de mes yeux la miellée des larmes. j'attends alors le baiser de la terre qui me chuchote" saute, viens j'ai ouvert mes flancs". mais de mon visage enceint si butiné d'ailes et de dards, s'échappe le poème parfumé de la (...) -
encore verte est la terre les feuilles de...
25 mai 2017
— encore verte est la terre les feuilles de la nuit n'ont pas poussé. je demeure au jardin à voir se soulever le sol des ombres naissent toujours de la même danse montant en spirale vers le poing d'une étoile et moi qui suis un champ d'herbes communes , je sens soudain que lève ma transparence sombre, un songe dans l'infini obscur et qu'alors je suis à (...) -
surprise
21 mai 2017
surprise -
face à la mer
25 avril 2017
the sea again -
yin yang
26 mars 2017
yin yang -
A
1er mars 2017
cintre -
A
18 février 2017
bélier -
oubliettes et ambulances 5
17 février 2017
Dans le trou, à la paume. « Paumer ». Palper l’humus, son gras, ses zones molles. Tâter le ramassis des glaises. Réfléchir par le toucher à la cage de terre. Réfléchir au miroir de tes chiromancies, au sens épidermique de l’endroit, cette température froide de l’en dessous. Te contenter de la note terreuse de la caresse, la caresse par l’évidement. Notions diverses dans l’arrondi de ton corps. Ainsi ces zones mutilantes, la scarification de la (...) -
oubliettes et ambulances 4
16 février 2017
L'épigraphie ligneuse Fouiller l’espace racinaire, l’arbre dessous, la chevelure du mort. Fouiller l’entrelacs, son sac de nœuds, ses vers, ses tiges, ses crochets. Démêler au peigne d’ongles et de phalanges des chignons tous laqués de mémoire, les paroles silencieuses de l’arbre à sa généalogie. La racineraie, l’extrême développement de la soif de la graine à ses artères. Dans le terrain, la voracité muette du ciel qui enfreint le secret de la (...)