textes de passage ... vibrations
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strasbourg verticale/5
27 juillet 2013
on observe Daphné ...
résumé des articles précédents : Strasbourg en 2300 est une ville close. un homme généalogiste virtuel rencontre en prenant le vieux train désaffecté de sa ville, Daphné qui lui semble être une très vieille connaissance. parallèlement en 2013, une femme raconte sa découverte de la ville de Strasbourg... ...Les stores baissés faisaient sur elle des stries fines. On l'aurait dit casquée. Et comme la lumière ne lui parvenait que de manière (...) -
strasbourg verticale 4
26 juillet 2013
feuilleton science fiction
Je m'appelle Alexis, un prénom indémodable et usé à la fois. Je tiens à l'expliquer parce qu'il révèle deux aspects de ma personne. D'abord, je suis un homme confiant en l'avenir. ( On ne suit pas les femmes dans la rue si on n'y croit pas, un peu au moins !) Ensuite, je suis penché littéralement vers le passé. Peut-être l'essentiel de ma vie lui a été consacré. J'ai appris les langues anciennes et mon esprit est symptomatique et révélateur (...) -
strasbourg verticale 3
26 juillet 2013
pour mieux suivre il y a deux voix dans le roman et deux écritures 3 Cette ville est rose. Non. Elle est noire. Je ne saurais dire pourquoi... Est-ce cette oppressante pollution des voitures ou les restes d'une époque où le charbon s'exhalait dans cette partie du monde ? Partout dans la ville ancienne, je retrouve ce jus lie de vin qui habille les immeubles et je ne peux m'empêcher de trouver cela beau. Qu'importe à quoi tient cette (...) -
strasbourg verticale 2
20 juillet 2013
roman science fiction
2. www.wallfizz.com Le convoi s'élança. Mon regard traînait sur les moellons du quai pavé et cette loge de métal dans laquelle on avait placé l'automate à billets, une loge vert foncé, avec des empreintes de feuilles prises dans les piliers. Cette vision me troubla soudainement, comme si dans ce lieu-même, j'avais déjà vécu un instant identique. L'éloignement progressif du train semblait souligner une terrible perte passée. Ce sentiment me (...) -
Strasbourg verticale
19 juillet 2013
roman science-fiction
Le coma n'est qu'une virgule qui se rêve en point de suspension. juillet 2013 Ma bouche est pleine de tuyaux, mon corps ficelé. Il fait si chaud. Je plonge des heures durant dans des rêves obscurs et j'ai le sentiment de m'enfoncer dans un autre monde. De m'enfoncer et de tenter aussi, complètement affolée, de m'en extraire... La peur m'étouffe. Je ne sais, ne peux plus rien ! La langue m'a été enlevée, comme une peau cuite. Oui, (...) -
lierre
4 juillet 2013
La douceur des choses verse sur le pus des idées, un certain talc à soigner les érythèmes. J'invente pour ma tisane des pouvoirs cicatriciels, ce thym magique qui stoppera mes larmes, essorant l'ouate rougie de ma conjonctive avec le sang d'une peine en gelée. La nuit appartient aux fantômes, ceux du futur qui errent déjà entre mes rideaux. C'est demain qui tue l'instant du rêve. Il balaie le monde dans lequel je m'abandonne pour m'offrir (...)