rêves-traduction de la nuit
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je suis une machine à écrire, de tuyaux, de...
7 juillet 2017
je suis une machine à écrire, de tuyaux, de puces, de roues dentées. je suis une horloge atomique, les mots se cognent de lumière, ils respirent au soufflet, à la bielle, à l'engrenage.
une machine qui remet de la nuit sur ce ciel pâlissant, des lettres, des chenilles, all sounds included. je me hisse mécanique à la surface, j'éclabousse. je pavane de fortune.
il s'agit comme ça de puisards, de derricks, de forages automates. tandis que le (...)
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Des paroles de dimanche Inquiètes et assombries de
1er juillet 2017
Des paroles de dimanche
Inquiètes et assombries de colonnes
Un bruit de cuir et de livre qui frappe ses ordres
Je ploie, je plie
L'esprit avance comme ça au milieu des lampions
Il suit un encens du fond des pierres
Dieu habite une falaise de calcaire et d'érosion
On se tient en bas, on pousse l'écho.
Il monte comme un oiseau d'un seul coup de paupière
On est samedi pourtant et encore
Je dois (...)
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Maintenant le corps me parle des leçons de feu...
27 juin 2017
Maintenant le corps me parle des leçons de feu
De morse et de fatigue
Sans doute suis-je à belle école, la nuit électrique zèbre son écran de séquelles
J’apprends à l’ampère, aux poignées d’électrodes
Et je paie en accus cash des rondelles de bourreau
J’ai beaucoup à apprendre, sans doute
Car là où je n’ai pas aimé
Des mines de douleur sautent allègres cahots
Comme au bal des ripostes
M’explosent m’inondent me brûlent
Semant sur ma chair des cratères (...)
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mai
21 mai 2017
J’ouvre mon pays il a deux bras. Une plaine sort de mon arbre et des séismes comme des labours à semis. Un homme dort en chemin. J'ouvre encore et le ciel me déchire, l'eau bien sûr et ses croupis. De mon torse, s’échappent des éboulis du vent, le torrent mort de mes jours. Les continents s'enfuient, le sol fond. J’ouvre toujours et des frères naissent, des foules, des débris. Parfois entre mes cuisses frétille un enfant, comme un rubis de (...)
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méduse
25 avril 2017
Ciel et méduses
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mars
26 mars 2017
1.3.17
Premières lueurs. Rituel.
On enfile son habit provisoire comme on glisse quelques mots dans une enveloppe.
On se tient à son fil de lumière, suspendu crochet de cerisier ou de nuage.
Un attelage de cloches perce le matin
Le ciel de verre égaie le cristal acide de son collier
Le monde secoue la nappe des cris de la nuit
Une poussière d’orgasmes et de pleurs comme le sel des étoiles après l’amour
Le vacarme use son os et déjà
Une scie (...)
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U
1er mars 2017
baiser
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U
18 février 2017
le baiser
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dys..etc.
11 février 2017
dys
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amour
5 février 2017
félin